
Dr Andrew Krahn, President
Are We a Moth, or a Butterfly?
At the half-way point in my role as Canadian Cardiovascular Society (CCS) President, I’d like to pause and take stock of the journey so far—but don’t worry, I won’t be extolling CCS and all the wonderful things we do. As a pragmatist, I recognize that we’ve made positive change over the past year, but there are still improvements to be made. And I share these positive changes not as an act of self congratulations, but to demonstrate that we are indeed on the right track. Some of the changes have been profound and complex and have taken time to imagine, consult on, and execute. As an impatient person, I must admit that progress has at times felt slow and incremental. But when I reflect over the entire year, these small steps quickly add up, and I see that we are well on our way to becoming a stronger and more sustainable organization.
After being on our “To Do” list for at least four years, we’re moving forward on updating and future-proofing the 15-year-old agreement that defines our relationship with CCS’s 11 affiliate organizations. The whole experience has been like opening Pandora’s box: we thought we were opening it just a crack, but when we officially opened the box this past January, we found ourselves suddenly rethinking guideline development, membership bylaws, Congress planning, and even governance. The culmination of this complex and challenging process will come in the form of a new agreement that clearly defines the processes that foster integration and collaboration between all partners—fittingly called the One Heart Team model. We expect the new agreement to be signed by all parties by the end of the year.
In parallel to this process has been the development of our new three-year (2020-2023) strategic plan, led by Vice President, Dr Marc Ruel. We’ve collected input from members and a broad range of partners from various sectors to determine what’s most important to us and who CCS should be, now and in the future. I look forward to bringing the plan to life next year once it’s approved in October 2019.
Despite our best effort, the Quality Indicator project had its wings clipped by an unsuccessful final push to obtain substantial external, long-term funding. But fear not! A lean, volunteer-driven iteration is underway, and several avenues of funding support are being explored.
Another priority for me has been shifting our focus from Baby Boomers to booming careers for all members of all ages (Did you know that the President of the Danish Society of Cardiology is a trainee?!). I’m proud to share that the work we’ve done on transition-to-practice, early career development, and mentoring will have its coming out party in Montreal with the launch of Canadian Cardiovascular Future Leaders (Can-FUEL), the newest kid on the block for CCS. This may seem like just a small step, but it’s a clear indication that we recognize our future is—literally and figuratively—right in front of us.
Finally, we come to what has been my greatest challenge over the past year, one I now put to you as fellow CCS members: How do we define the value of CCS membership to the cardiovascular community? And the corollary: What we do want CCS to be in ten or even 20 years? I believe the Ancient Greek aphorism “Know Thyself” is critical here: If those of us who serve and lead knew what you wanted, we would do everything in our power to make it happen. It is only with the collective input of our members that CCS will emerge from these changes not as a moth (and hence being mothballed), but as a butterfly. So ask yourself: What future do I want? What do I want from my national organization? Let me ([email protected]) or our CEO Carolyn Pullen ([email protected]) know. This will inform my second year as your leader and give some final input into strategic planning as we map out our future. Bring it on!
Dr Andrew Krahn
President, Canadian Cardiovascular Society
Sommes-nous une mite, ou un papillon?
Comme nous arrivons à la fin de la première moitié de mon mandat de président de la Société, j’aimerais en profiter pour proposer un bilan du chemin parcouru. Rassurez-vous cependant, je ne vais pas chanter les louanges de la SCC et de toutes nos merveilleuses réalisations. Étant d’un esprit pratique, je dirais que nous avons apporté des changements positifs pendant la dernière année, mais qu’il reste des améliorations à apporter. J’aimerais parler de ces changements positifs, non pour chanter mes propres louanges, mais pour indiquer que nous sommes bien sur la bonne voie. Certains de ces changements avaient un certain niveau de profondeur et de complexité, et il a fallu du temps pour les imaginer, recueillir des avis à leur sujet et les mettre en œuvre. Comme je suis une personne impatiente, je dois avouer que les progrès ont parfois été réalisés à un rythme que je trouvais trop lent et sur un mode trop graduel. Mais si je pense à l’ensemble des petites mesures qui ont été prises pendant l’année, je vois clairement l’effet cumulatif de ces modifications, et j’ai la certitude que nous avons renforcé l’organisme et amélioré sa durabilité.
Après avoir été sur notre liste de choses à faire pendant au moins quatre ans, nous avons enfin commencé à actualiser notre entente avec les onze organisations affiliées, non révisée depuis 15 ans. Cette entente définit notre relation avec ces organisations, et nous devons ici aussi faire tout un travail de renforcement de la durabilité. Nous avons assez vite constaté que tout était imbriqué : lorsque nous avons officiellement lancé ce processus en janvier, nous avons été presque aussitôt obligés d’admettre qu’il faudrait nous attaquer du même coup à l’élaboration des lignes directrices, aux règlements d’adhésion, à la planification du congrès et même à la gouvernance. L’aboutissement de ce processus difficile et complexe consistera en une nouvelle entente qui définira clairement les processus favorisant l’intégration et la collaboration entre les partenaires. Le modèle sera nommé comme il se doit : « Une équipe de cœur ». Si tout se passe comme prévu, toutes les parties signeront la nouvelle entente d’ici la fin de l’année.
En plus du processus que je viens d’évoquer, notre vice-président, le Dr Marc Ruel, a dirigé l’élaboration de notre nouveau plan stratégique triennal (2020-2023). Nous avons recueilli les avis des membres et de nos partenaires de tout un ensemble de secteurs. Nous leur avons demandé de nous aider à déterminer ce qui est le plus important à nos yeux et à définir ce que doit être la SCC et ce qu’elle doit devenir. J’ai hâte de concrétiser ce plan l’année prochaine, après son approbation en octobre 2019.
Malgré tous nos efforts, le projet des indicateurs de qualité a du plomb dans l’aile en raison de l’échec d’une vaillante campagne sur tous les fronts visant à obtenir un important financement externe de longue durée. Mais il y a de l’espoir! Une version allégée axée sur le travail de bénévoles est actuellement mise en place et nous examinons différentes possibilités de soutien financier.
Une autre de mes priorités aura été de mettre un peu moins l’accent sur la génération du baby-boom et un plus sur l’essor professionnel des membres, qu’ils ou elles soient jeunes ou vieux (saviez-vous que le président de la société danoise de cardiologie est un stagiaire?). Je suis fier de vous annoncer que tout le travail qui a été accompli en matière de transition vers la pratique, de perfectionnement en début de carrière et de mentorat aura droit à une grande fête de dévoilement à Montréal à l’occasion du lancement du Programme des futurs chefs de file canadiens du domaine cardiovasculaire, la nouvelle création de la SCC. On peut penser qu’il s’agit d’une mesure modeste, mais je pense que c’est une indication claire du fait que nous regardons l’avenir en face, dans tous les sens du terme.
Pour terminer, j’aimerais évoquer ce qui a représenté pour moi la principale difficulté à surmonter pendant l’année, et je m’adresse donc à vous, en tant que membre de la SCC, pour m’aider à répondre à cette interrogation : Comment présenter la valeur de l’adhésion à la SCC à la communauté cardiovasculaire? Et une autre question : Quelle est notre vision de ce que la SCC sera dans 10 ou dans 20 ans? Je crois que pour répondre à ces questions, le vieil aphorisme grec « connais-toi toi-même » nous est d’un certain secours : Si ceux parmi nous qui ont des responsabilités de direction savent ce que nous voulons, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour concrétiser cette vision. C’est uniquement grâce au dialogue collectif parmi nos membres que la SCC émergera de ces transformations en tant que beau papillon, et non en tant que mite (condamné aux boules à mites). Je vous invite donc à vous demander : De quel avenir ai-je envie? Quelles sont mes attentes à l’égard de mon organisation nationale? Faites-en part à moi ([email protected]) ou à notre chef de la direction, Carolyn Pullen ([email protected]). Cette information m’aidera à définir les priorités de la deuxième moitié de mon mandat et nous aidera également à peaufiner la planification stratégique de notre avenir. Pas de timidité qui tienne, j’attends vos commentaires!
Dr Andrew Krahn
Président, Société canadienne de cardiologie